Il est des décisions de justice parfois fort surprenantes.
La justice semble bien souvent plus zélée à se défendre elle-même et à défendre les corps constitués qu’a défendre les citoyens.
Est-ce vraiment là son mandat? N’est-il pas dans le rôle de l’institution judiciaire de défendre avant tout autre chose la liberté des citoyens, quelle que soit les mises en cause qu’elle doive faire?
Le Canard Enchaîné a sorti en avril 2005 un dossier terrible sur l’institution judiciaire, qui n’inspire pas vraiment l’hilarité, l‘horreur judiciaire. Même si le style du ‘canard’ ne vous enthousiasme pas, je vous invite vivement à le lire, ce que vous y découvrirez est au-delà de tout ce que vous imaginez.
Une affaire récente de l’aberration judiciaire (du point de vue de la morale, pas du droit…), qui rappelle que l’on peut être condamné pour diffamation même si on a raison (la jurisprudence est constante sur ce point…). France, pays de liberté ?:
http://www.sitaudis.com/Excitations/jean-michel-maulpoix-seul-condamne-dans-l-affaire-brice-petit.php
Il y avait il y a quelques années une émission radio très intéressante (et aussi très effrayante) sur Europe1, le samedi après-midi parole d’accusé, animée par Pierre Rançé, qui a écrit aussi un ouvrage sur le sujet Le calvaire des innocents et qui est actuellement le porte-parole du ministère de la justice !
Et une recherche sur google, mot clé ‘horreur judiciaire’:
http://www.google.com/search?q=horreur+judiciaire
Justice complice:Un témoignage d’une observatrice
Un livre dénonçant la justice expéditive des comparutions immédiates Pas de présomption d’innocence, pas de procès équitable et pas d’individualisation de la peine.
Quelle justice: un think tank pour une refonte du système Intéressant, mais certaines propositions paraissent dicutables.
Quand la justice se corrompt pour le compte des politiques:
Les affaires Denis Robert Denis Robert a été blanchi en cassation en 2011, après dix ans de harcèlement judiciaire et plus de 300 visites d’huissiers.
