Vélo de ville


Edit:21 mars 2022, Cre:15 nov. 2019

Quel Casque

Quel casque en vélo?

Je ne vais pas aborder ici la pertinence du port du casque et son éventuelle obligation, qui fera l’objet d’un autre article, mais je vais essayer de vous donner quelques informations vous permettant de vous y retrouver parmi les affirmations commerciales des constructeurs plus ou moins ambiguës. Dans le domaine du casque comme souvent tout ce qui touche à la sécurité, le marketing fait rage et les commerciaux jouent souvent sur la peur.


Les normes

EN1078

C’est la norme Européenne pour les casques vélo (qui s’applique aussi pour les vélos à assistance électrique -VAE– limités à 25km/h). C’est une norme basique et ce genre de casque n’apporte une protection que pour des chutes à faible vitesse et des impacts modérés. Ce genre de casque pèse de 210 à 370 g et peut être correctement ventilé (un casque ordinaire pèse environ 300g). Elle est d’application obligatoire en France.

EN1080

Similaire à l’EN1078, cette norme obligatoire en France s’applique pour les casques destinés aux jeunes enfants.

NTA8776

C’est une norme néerlandaise pour les casques portés sur les vélos de type «speed-pedelec» (vélos à assistance électrique jusqu’à 45 km/h). Cette norme n’est obligatoire qu’aux Pays-bas et en Belgique pour ce type de vélos. C’est une norme de casque vélo renforcée avec une résistance aux impacts augmentée de 40% et une meilleure couverture des tempes et de la nuque. Ce genre de casque pèse de 325g à 450g et peut être correctement ventilé.

ECE-R 22.05

Norme internationale obligatoire en Europe pour les casques de motos et de cyclomoteur. C’est la SEULE norme obligatoire en France pour les Speed-pedelec (45 km/h) qui sont considérés en France comme des cyclomoteurs ordinaires (assurés, immatriculés et interdits de piste cyclable). La protection est celle d’un casque de moto. Ce genre de casque pèse plus de 800g et n’est pas ventilé.

Norme pour VAE 25km/h

Y a t’il une norme pour les casques utilisés avec un vélo à assistance électrique (VAE)?
Non, un VAE ‘ordinaire’ limité à 25 km/h est considéré comme un vélo normal et il n’existe pas de norme spécifique, seule l’EN1078 s’applique comme pour tous les autres types de vélos.
Attention, les constructeurs de casques jouent beaucoup sur les mots et vous parlent de casques pour ‘speedelec’, ‘speed-bike’ ou autres ‘E-cycles’ qui ne correspondent à aucune catégorie réglementaire, ceci afin de vous vendre un casque 100 ou 150 euros dont la protection ne sera pas forcément meilleure que celle d’un casque à 30 Euros. Ces casques peuvent être de meilleure qualité qu’un casque de base mais ils ne vous protègent pas toujours mieux.

Les casques suivant NTA8776 sont pratiquement toujours aussi homologués suivant l’EN1078, vous avez donc le droit de les utiliser en France pour un vélo ordinaire ou un VAE. Même s’il ne faut pas se faire trop d’illusions sur la protection apportée par un casque de vélo, ils offrent un plus en terme de sécurité pour un poids contenu. Malheureusement comme ils sont destinés à des vélos assistés, leur ventilation est souvent limitée.

Les normes américaines (il y en a plusieurs) sont différentes de la norme européenne EN1078. La plus courante est dite ‘CSPC’. De très nombreux casques font l’objet de certifications multiples.

Les technologies ‘spéciales’

Indépendamment des normes, les constructeurs cherchent à améliorer les faibles performances des casques de vélo et développent diverses technologies. Comme toujours, au-delà des annonces de chiffres spectaculaires, il est délicat d’évaluer l’efficacité de ces technologies.

Il est reproché aux casques (vélo ou autres) de causer parfois en cas de chute une rotation rapide de la tête pouvant entraîner des dommages cérébraux internes. La société suédoise MIPS a été la première a proposer en 2007 un système destiné à limiter les accélérations en rotation du cerveau lors d’un impact.

MIPS:

La société MIPS a élaboré une technologie propriétaire en vue d’assurer une rotation ‘libre’ du casque autour de la tête en cas de chute (par des systèmes à faible frottement). Cette société revend sa technologie aux constructeurs de casques.
On trouve cette technologie sur des casques de route ou de VTT de haut de gamme.
Attention, pour ajouter à la confusion, certains constructeurs de casques ont une version ‘MIPS’ et une version ‘normale’ d’un casque ayant la même dénomination commerciale.
MIPS a racheté la technologie Fluid inside pour éliminer un concurrent.

Bontrager ‘WaveCel’

Le fabricant de casques Bontrager (Trek) a développé un système baptisé WaveCel favorisant à la fois un bon glissement et un écrasement progressif du casque. Ceci augmente le poids du casque d’une cinquantaine de grammes. C’est un système qui semble efficace mais leurs prétentions commerciales sont démesurées et ils ont eu un retour de bâton. Avant de mettre au point leur propre technologie, ils utilisaient celle de MIPS. Il est intéressant de noter que l’université de Virginie (citée plus loin) a testé le même casque (le Bontrager Rally), en version MIPS et en version WaveCell et la version MIPS a eu une note sensiblement meilleure.

Koroyd

Le fabricant de casques Koroyd propose un matériau tubulaire très compressible utilisé dans certains casques, qui permet aussi une diminution des accélérations de rotation. (lien en anglais)

POC sports ‘Spin’

Le fabricant POC sports propose la technologie ‘Spin’ (lien en anglais). C’est aussi un ancien utilisateur de la technologie MIPS.

6D ‘ODS’

Le fabricant 6D à développé la technologie ODS (omnidirectional suspension).

Kali ‘LDL’

Le fabricant Kali propose le système ‘LDL’ low density layer ou un gel limite les accélérations linéaire et de rotation (Lien en anglais).

Leatt ‘360° turbine’

Le fabricant Leatt propose un système appelé 360° turbine.(Lien en anglais).

Hormis Bontrager (Trek), ces fabricants sont assez peu connus en Europe et la majorité des fabricants bien distribués en Europe utilisent le système MIPS (Bell, Met, Giro, Lazer, Smith,Limar, … ).

La technologie In-Mould

La technologie ‘In-mould’. C’est un procédé de fabrication ou la mousse et la coque sont moulées en même temps au lieu d’être contrecollés. Ceci n’apporte aucun gain en terme de sécurité mais ça allège le casque.

La visière

Pour éviter les risques de rotation latérale de la tête en cas de chute, certains recommandent d’utiliser un casque sans visière. La visière est souvent assez flexible ce qui est un paramètre essentiel.
En fait, les technologies anti-rotation vous protègent contre la rotation induite par cette visière, ce qui peut expliquer que certains casques très simples aient de relativement bons résultats de tests même sans technologie sophistiquée.
Les casques de route n’ont pas de visière car la tête du cycliste est beaucoup plus penchée vers l’avant et il regarde plus la route que le paysage.
Une visière haute est indispensable sur un casque de VTT et pour tous les autres, elle est un élément important pour protéger d’un soleil de face. Beaucoup de casques de ville n’ont pas de visière ou celle-ci est très courte, ce qui est problématique par beau temps.

Les tests indépendants des normes

Comme les normes actuelles sont basiques et peu représentatives des chocs et traumatismes réels, il y a eu quelques recherches indépendantes pour améliorer les procédures de test et de certification.

Une étude de l’université de Virginie (USA)

L’université de Virginie (USA) a fait des tests sur des casques vélo de toutes gammes (lien en anglais). Attention, les meilleurs casques sont ceux avec la note la plus basse. Ces tests prennent en compte les phénomènes d’accélération en rotation. Les gammes évoluant rapidement, beaucoup des casques testés sont introuvables.
L’université de Virginie a développé au départ ses procédures de test pour les casques de protection des joueurs de football américains qui prennent souvent des coups très brutaux et en gardent d’importantes séquelles. Ces procédures étant tout a fait utilisables pour des casques de vélo, ils ont donc passés au banc des casques assez courants aux USA (106 casques testés en décembre 2020). Ils font des tests régulièrement donc revenir sur le site de temps à autre est utile.

Une étude de l’université de Strasbourg (France)

Avec la MAIF et l’université de Strasbourg, la mutuelle des motards a développé le Certimoov.
Il faut noter que cette méthodologie prend en compte les phénomènes d’accélération en rotation.
Il y a un site qui présente tous les essais (en décembre 2020, 128 casques de vélos testés):
https://www.certimoov.com/les-tests?field_categorie_target_id=2&order=field_rating&sort=desc
La méthodologie est décrite ici:
https://www.certimoov.com/methodologie-certimoov.

C’est l’université de Strasbourg qui a effectué les tests pour un article sur les casques publié par la revue ‘que choisir’ , on peut supposer qu’ils ont appliqué la même méthode pour ces tests.

Une étude concernant les différentes technologies prévues pour limiter l’accélération de rotation.

Cette étude publiée en Juillet 2019 montre que la meilleure technologie est le ‘spin’ de POC sports (Le Bontrager Wavecel n’était pas encore officiel au moment de l’étude). Certains participants a cette étude étaient partie prenante dans le développement de WaveCel.

Quelques éléments issus des études

On peut noter que dans les tests de l’université de Virginie, la majorité des casques ayant la meilleure protection sont des casques ‘MIPS’ (les autres sont des ‘WaveCel’ de Bontrager), cependant certains casques ‘MIPS’ sont assez mal notés, ce qui indique que la technologie ‘anti-rotation’ n’est qu’un élément parmi d’autres dans la conception d’un casque.
Les tests de l’université de Strasbourg sont moins nettement favorables à la technologie ‘MIPS’ et certains casques MIPS y sont très mal notés.
A noter, un casque Go-sport a 10 euros (Scrapper Urban II) a eu parmi les meilleures notes de l’université de Strasbourg. Les photos montrent que ce n’est pas un casque de très bonne qualité mais au moins il vous protège correctement.

Les casques ‘urbains’ et pour VAE.

Ces casques généralement sans visière ont un aspect assez différents des casques ordinaires et sont généralement beaucoup moins ventilés. Un cycliste urbain développe en général un effort nettement moins important qu’un VTTiste ou qu’un cycliste de route (il cherche souvent à éviter la transpiration) aussi il y a une certaine logique à ça. Cependant par temps chaud un casque ventilé est quand même beaucoup plus confortable et un bonnet léger sous casque permet d’affronter les temps plus frais. A vous de choisir. Ces casques sont parfois sensiblement plus lourds que des casques ‘de sport’.
Beaucoup de ces casques urbains ont un écran transparent qui se déploie devant vos yeux, ce qui peut être pratique en cas de pluie. Pour les porteurs de lunettes, la pluie peut être assez handicapante car il est très difficile d’essuyer des lunettes. Essuyer un écran de casque est beaucoup plus facile et les gouttes étant plus distantes, on voit parfois mieux qu’au travers de lunettes. Le risque est la buée sur les lunettes. Il faut aussi vérifier que les lunettes passent sous cet écran relevable.

Une solution plus légère, le bandeau de protection

Issu d’une étude Universitaire et compte tenu du fait que seulement 7% des chocs concernent le somment du crane, un bandeau de protection a été développé.
Avec un poids de 115g et la possibilité de la ranger dans une poche, il pourrait séduire ceux qui sont réfractaires à l’usage du casque (80% des cyclistes), cependant son prix (49 Euros sans le port) est un peu dissuasif comparé à celui d’un casque ordinaire. Sa protection est moindre que celle d’un casque et n’est effective que jusqu’à une vitesse assez faible (16 km/h).
Un article de icube Le bandeau, la nouvelle alternative au casque pour cyclistes
Cependant ce produit ne semble plus disponible depuis un certain temps. Y aura t’il des concurrents ?

En pratique

La taille

La taille d’un casque est le tour de votre tête en cm, là ou c’est le plus large. Ne prenez pas un casque trop petit, il vous faut 1cm de plus pour pouvoir porter un bonnet ou un bandeau par temps frais. Ne le prenez pas trop grand non plus, sinon il ne vous protègera pas correctement. Attention aux dénominations: Un taille ‘universelle’ ne couvre en fait qu’une plage limitée de taille, il peut y avoir plusieurs tailles universelles (Decathlon).

La durée de vie

Il n’y a pas de date de péremption sur les casques vélo, mais ils vieillissent et il est utile de les changer au bout de plusieurs années. Il peuvent être plus solides qu’ils n’y parait au premier abord et un casque peut vous durer des années. Il est parfois recommandé de le changer au bout de cinq ans.

En cas de choc

Si vous avez subi un choc important, le casque doit être changé, même s’il n’a pas de dommage visible. Détruisez le avant de le jeter (pour qu’il ne soit pas récupéré).

Des couleurs qui claquent

Un casque est bien placé pour être visible, aussi le choisir dans des couleurs qui claquent (jaune, orange, vert citron) améliorera votre visibilité, mais vous serez facilement repéré en cas de mauvais comportement. Se déplacer à vélo est aujourd’hui un des rares moyens de se déplacer anonymement, mais on ne peut pas avoir la visibilité et l’anonymat en même temps!

Une lampe sur le casque

Pourquoi pas, mais il faut recharger les batteries (surtout pas de feux à pile). Ceci ne peut en aucun cas remplacer un feu de bonne qualité sur votre vélo. Et s’il vous plait, pas de feu clignotant. Non seulement c’est illégal en France, mais c’est vraiment gênant pour les autres usagers (cyclistes ou motorisés).

Le nettoyage

En usage urbain, l’extérieur se salit peu et un rare coup d’éponge à l’eau claire suffit pour l’entretien extérieur.
L’entretien intérieur est simple si la partie intérieure est amovible mais ce n’est pas toujours le cas. Sinon, une bombe de nettoyage de produit textile peut aider.

Le confort

  • Le principal élément de confort, ce sont les bloc des mousse qui vous séparent du casque. C’est essentiel car si ces éléments sont mal conçus, un casque peut devenir extrêmement inconfortable très rapidement, voire même causer des douleurs sur le crane.
  • Un autre élément moins évident, c’est la souplesse des sangles. Suivant leur tissage et leur épaisseur, les sangles peuvent être plus ou moins rigides et gêner plus ou moins.


  • Le réglage
Pour assurer son rôle correctement, un casque doit être bien ajusté et la mentonnière correctement serrée.
Il existe sur beaucoup de casques une molette de réglage qui permet d’adapter le tour de tête en tournant simplement cette molette.
Sur des casques simples, on trouve parfois des systèmes de réglage à ‘velcro’.


Parfois, il n’y a aucun réglage et c’est un élastique qui maintient plus ou moins bien le casque.
Il est parfois aussi nécessaire de régler les sangles pour les adapter à vos oreilles. En général il faut faire circuler les sangles dans des boucles autour de la tête ce qui est une procédure fastidieuse, mais qu’on ne doit faire qu’une seule fois.
  • La boucle de fermeture
Sur la majorité des casques, c’est une boucle encliquetable qui permet de fermer le casque. Sa qualité est essentielle à votre sécurité et c’est un des points sur lequel un casque de bas de gamme peut faire défaut. Quelques casques disposent d’une fermeture à boucle magnétique.
  • Le déréglage de la mentonnière
Sur la plupart des casques, la mentonnière s’ajuste à l’aide d’une boucle de réglage. Malheureusement, sur la majorité des casques le blocage apporté par ces boucles ne tient pas bien, ce qui est problématique car non seulement la mentonnière doit être réajustée fréquemment (c’est le cas sur mon Bell) mais un casque à la mentonnière desserrée peut être éjecté en cas de choc. Même sur mon casque Alpina qui comporte un dispositif spécial pour empêcher le déréglage, celui-ci se produit quand même. Dans ce cas, il est souhaitable de faire un point de couture pour résoudre le problème de manière définitive.


Le poids des casques

Attention, le poids dépend de la taille et un casque ‘L’ (~57–63) sera sensiblement plus lourd qu’un casque ‘M’ (~52–57).
Est-ce que le poids est sensible? En fait ça dépend du confort des éléments de contacts. Certains casques ne sont pas du tout confortables et on ressent plus nettement le poids. Sur un casque à l’intérieur bien conçu, le poids sera moins perçu. J’ai un casque Bell de 300g et il m’est arrivé de l’oublier quand je mettais un bonnet sous-casque, la pression du bonnet me donnant l’impression que j’avais déjà mis le casque. Ceci n’est donc pas bien contraignant. J’ai déjà essayé des casques de bas de gamme qui deviennent insupportables au bout d’une vingtaine de minutes.

Les accessoires

Les protections contre la pluie

Il existe des protections contre la pluie qu’on met par dessus le casque. C’est efficace, mais ceci empêche la ventilation du casque. C’est un peu difficile à mettre en place sur un casque à visière. Pour un déplacement de courte durée (inférieure à une demi-heure), leur utilité n’est pas évidente, mais ceci dépend aussi si vous avez les cheveux longs ou courts. Si vous avez un bonnet sous casque, celui-ci va protéger un peu et absorber une partie de l’eau pour un déplacement court.

Les bonnets sous casque

Dès que le temps fraîchit, une protection contre le froid est indispensable et il existe des bonnets spéciaux qui se portent sous le casque. En pratique, tout bonnet mince peut faire l’affaire et celui que j’utilise était originellement destiné aux tennismen. Si vous avez une sensibilité particulière au froid à la tête, un bandeau (de tennis) est utile par temps pas trop froid.

Fabricants de casques

La majorité des fabricants de casques vélo produisent des casques pour différents sports et les pages Internet au sujet des casques vélo ne sont pas toujours de grande qualité ni faciles à trouver… A noter, beaucoup de ces fabricants se veulent globalisés et sont très discrets sur leur nationalité.

  • ABUS, Allemagne, Connu pour ses antivols, produit aussi des casques de vélos a vocation urbaine.
  • Alpina sports, Allemagne, Casques de sport
  • Bell, USA, bien distribué, tous type de casques
  • Bontrager (Trek), USA, Casques de route et de VTT
  • Cratoni, Allemagne, vends des casques ‘urbains’ souvent lourds et pas forcément bien ventilés. Fait aussi un casque ECE-R 22.05, le Vigor pesant 800g (pour speed-pedelec/cyclomoteurs).
  • Giro, Italie, plutôt orienté sur les casques de route
  • Lazer, Belgique, connu pour ses casques de moto mais fait aussi des casques vélo
  • Limar, Portugal, Produit un des casques NTA8776 les mieux ventilés, le ‘Urbe’
  • Met, Italie, a une série de casque vélos ‘urbains’
  • Smith optics, USA, Casques de sport

Les grandes surface de sport (Decathlon, Go Sport) revendent sous leur propre marque des casques qu’ils ne conçoivent ni ne produisent eux-mêmes. Ces casques sont assez répandus car leur prix est sensiblement plus bas que celui des casques ‘de marque’. La seule marque bien connue qui revend des casques a prix modérés est Bell.

Mon casque actuel

Img:Casque_Alpina_cote.jpg Δ Img:Casque_Alpina_Mythos_AR.jpg Δ Img:Casque_Alpina_Mythos_dessous.jpg Δ
Après avoir utilisé pendant presque quinze ans un casque de premier prix Bell Crossfire rouge, j’ai aujourd’hui un casque de meilleure qualité, un Alpina Mythos 3.0 LE en couleur haute visibilité (vert/jaune avec l’arrière du casque argenté).

Il couvre un peu mieux les tempes que le Bell et il a une bonne note dans les tests. Son réglage est très rapide et beaucoup plus aisé que le Bell et les sangles de jugulaire sont plus souples. La fermeture est un système a cliquet multi-dents qui permet de le serrer plus ou moins, ce qui est très pratique pour s’adapter a la variation de taille lorsque l’on met un bonnet. Le réglage de la jugulaire est maintenu en place avec une housse velcro ce qui évite qu’il se desserre en permanence comme le Bell. La visière est démontable.

Il n’est malheureusement disponible qu’en deux tailles (52–57 et 57–62), ce qui fait que si vous avez une taille située dans le bas de la plage choisie, le casque est vraiment très grand. Cela ne pose pas de problème de réglage et on reste bien maintenu mais le volume du casque est important par rapport à la tête. Le poids de 250 g est celui de la gamme basse, la grande taille fait 290g. Le modèle haute visibilité est assez spectaculaire et on ne peut pas passer inaperçu.

Il a une bonne note dans les tests de l’université de Strasbourg qui l’a malheureusement rangé dans la catégorie des casques de route (alors que c’est un casque VTT/multi-usage) ce qui fait qu’initialement je ne l’avais pas considéré. Son prix de 75 Euros (60 Euros chez Bike 24) est parmi les plus bas dans les casques de VTT de bonne qualité et il fait partie des rares casques de VTT disponible en haute visibilité (ce qu’on trouve beaucoup plus facilement sur des casques de route).

Dans les tests de l’université de Strasbourg, le seul casque comparable est le Lazer Revolution MIPS(~160 Euros), en couleurs très peu visibles (noir). Dans les tests de l’université de Virginie, les casques de VTT ayant les meilleures notes ne sont généralement plus disponibles ou uniquement en couleur très sombre (Bontrager Rally Mips - 150 Euros, Lazer cyclone MIPS), ce qui est difficile à comprendre car ces tests font une bonne publicité. Je préfère un casque VTT bien plus pratique en usage urbain ou de promenade qu’un casque de route tout en étant correctement ventilé. En pratique, le seul casque VTT/multi-usage ayant de bons résultats aux tests que vous pouvez trouver avec une couleur visible est l’Alpina, donc le choix est facile à faire…

Références :

En anglais :

Si vous sélectionnez votre casque en suivant les recommandations de cette page, vous n’aurez probablement pas d’autre choix que d’acheter votre casque sur Internet et vous trouverez ici mon avis sur les boutiques Internet et pourquoi j’achète principalement en Allemagne.

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Page mise à jour le 21/03/2022 13:33